Eros Ramazzotti

INTERVIEW :

S.M. : Un nouvel album et des chansons d’amour, vous cultivez votre image de “Latin Lover” ou c'est naturel pour vous ?

E.R. : 

C’est précisément dans cet album 'Battito Infinito' que j’ai aimé approfondir le sujet de l’amour et à dissiper le mythe et cette image unique de “Latin Lover” : l’amour est multiforme, il peut être trouvé aussi dans la nature sous mille formes. Il y a l’amour d’un père pour son fils, ainsi que l’amour qui se transforme quand deux personnes réalisent qu’elles ne s’aiment plus en couple, mais aussi l’amour que chacun de nous devrait cultiver pour la planète Terre, qui en ce moment a besoin d’autant de soins que possible.

S.M. : Un album avec un duo, vous êtes un spécialiste du genre, lequel vous a le plus marqué et quel artiste vous a le plus surpris ?

E.R. : 

J’ai eu le plaisir et l’honneur de collaborer avec de grands artistes, italiens et internationaux, de Tina Turner à Anastacia, de Luis Fonsi à Pavarotti, de Ricky Martin à Alejandro Sanz et bien d’autres. Je ne peux pas vous dire quelle a été la meilleure collaboration, parce qu’ils m’ont tous transmis des émotions différentes et la marque que chaque artiste m’a laissée m’a enrichi tant professionnellement que personnellement.

S.M. : Quel est votre secret pour durer ?

E.R. : 

Sûrement parce que je suis toujours resté moi- même : j’ai choisi de ne pas changer, de faire tout ce que j’avais envie de faire sans compromis et en même temps de me consacrer corps et âme à la musique, le travail acharné est toujours récompense.

S.M. : Votre histoire d’amour avec le public français dure depuis plus de 40 ans, comment expliquez vous cette fidélité ?

E.R. : 

Vous devriez demander au public français. Ce lien unique après quarante ans m’étonne toujours. Chaque fois que je rentre en France, je revis les

mêmes émotions que la première fois que je suis venu dans ce pays en 1993 avec le 'Tutte Storie World Tour' : Paris était l’une des villes qui m’a accueilli lors de mes premières grandes tournées, Je serai toujours reconnaissant au public français pour l’affection avec laquelle il m’a accompagné dès le premier instant. J’ai hâte de revenir jouer sur le sol français : il y aura tant de dates, entre Bordeaux, Lyon, Paris, Marseille et Nice Je suis sûr que ce seront des soirées vraiment excitantes et inoubliables !

S.M. : Pour cette tournée le public va aussi retrouver les anciennes chansons ?

E.R. : 

Absolument, il y a des chansons qui ne pourraient jamais disparaître de la liste, parce que je suis sûr que certains fans viendraient me chercher à la fin de la série en colère ! Blague à part, j’aime beaucoup les chansons de mon répertoire, je pense qu’elles sont une composante fondamentale et indispensable de chaque spectacle que je fais.

S.M. : Une dernière question, vous êtes né à Rome et pourtant vous supportez la Juventus de Turin, c'est possible en Italie ?

E.R. : 

Bien sûr ! Le football en Italie est sacré, et la foi du football est personnelle presque comme une foi religieuse, elle ne dépend pas de la ville, mais de la passion qui vous lie à un certain type de jeu d’un joueur ou d’une équipe.

DATES DE CONCERT :

Floirac : Arena le 7 février,

Lyon : Halle Tony Garnier le 9 février, 

Marseille : Le Dôme le 11 février, 

Paris : Accor Arena les 14 février, 

Nice : Palais Nikaïa le 28 mars